
Foundation 29 et Microsoft ont créé une IA pour diagnostiquer les maladies rares
Le réseau neuronal médical de Microsoft appelé DxGPT pourrait changer l’approche du diagnostic des maladies rares. Le chef de Microsoft, Satya Nadella, en parle ainsi : « Un excellent exemple de ce qui est possible lorsqu’une personne connecte sa passion à son objectif pour apporter un changement réel. DxGPT, un outil de diagnostic des maladies rares, fonctionne déjà. Montrant comment l’intelligence artificielle peut être utilisée pour vraiment améliorer des vies. »
Laissez-moi vous en dire plus. Derrière le développement se trouve l’organisation à but non lucratif Foundation 29. Qui travaille depuis relativement longtemps à l’amélioration de la vie des personnes atteintes de maladies rares et chroniques. Le principe de fonctionnement est extrêmement simple. Vous entrez les symptômes, et le réseau neuronal vous donne plusieurs diagnostics possibles. Le système montre en détail lesquels de vos symptômes correspondent à chaque diagnostic suspecté, et lesquels non. Vous pouvez cliquer sur chaque option et obtenir des informations détaillées.
Il est important de comprendre que DxGPT est créé spécifiquement pour les médecins, pas pour les patients. Le système fournit une liste de moyens pour vérifier les symptômes, explique pourquoi de tels diagnostics sont proposés, permet de marquer des symptômes supplémentaires. Et donne au médecin une liste de contrôle détaillée pour les actions futures. C’est un outil de diagnostic, pas de traitement.
Plusieurs articles confirment que de nombreux médecins en Europe utilisent déjà activement ce réseau neuronal dans leur pratique. En même temps, les développeurs soulignent honnêtement que DxGPT est toujours en phase de développement. Et est destiné à soutenir la prise de décision. Pas à remplacer le jugement médical professionnel. Le système établit des diagnostics préliminaires. Il n’analyse pas les images et ne prescrit pas d’ordonnances – il diagnostique spécifiquement. Et c’est d’une importance critique à ce stade du développement de l’intelligence artificielle. Ils disent que les décisions finales doivent être prises par un humain. Et il est souligné qu’actuellement, les algorithmes ne sont pas encore assez parfaits pour leur confier entièrement le traitement des patients.
Le service fonctionne gratuitement, en 7 langues. Et vous pouvez l’utiliser même sans inscription.