La Chine contourne les sanctions américaines et crée ses propres analogues de puces pour l’IA

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Des journalistes du Financial Times ont découvert sur des images satellite 3 usines précédemment inconnues situées près de la base de la société Huawei. Selon des initiés, ces entreprises produisent les dernières puces pour l’intelligence artificielle. C’est l’AI Ascend 910D. Fait intéressant, la construction de ces installations a commencé immédiatement après que les États-Unis ont imposé les premières sanctions technologiques contre la Chine.

Et des rumeurs se répandent sur les réseaux sociaux selon lesquelles les nouvelles puces de Huawei pourraient surpasser le modèle H100 de Nvidia en termes de performance. C’est la norme actuelle pour l’entraînement de grands modèles de langage. De plus, il y a des informations selon lesquelles le modèle chinois DeepSeek-R2 est déjà entraîné sur des cartes AI Ascend.

Les sources du Financial Times affirment que les 3 usines découvertes sont construites dans le même style architectural et reçoivent des subventions du gouvernement chinois. Et apparemment cela indique que le développement de puces propriétaires pour l’intelligence artificielle est devenu une priorité nationale pour la Chine. La prochaine découverte choquante sera probablement que toutes les institutions gouvernementales chinoises utilisent le même drapeau.

La situation est particulièrement importante dans le contexte des restrictions actuelles. Actuellement, l’importation de cartes graphiques haut de gamme de la série Blackwell en Chine est interdite. Ce qui crée une grave pénurie de puissance de calcul pour les entreprises technologiques chinoises et les startups travaillant dans le domaine de l’intelligence artificielle. Si les puces AI Ascend peuvent effectivement remplacer les cartes graphiques H100 en termes de caractéristiques, cela pourrait radicalement changer l’équilibre des forces dans la course mondiale à l’intelligence artificielle. Les entreprises chinoises auront accès à une puissance de calcul comparable à celle utilisée par leurs concurrents occidentaux. Mais sans dépendance vis-à-vis des fabricants américains.

Les experts notent qu’une telle substitution technologique aux importations est une tendance à long terme de l’économie chinoise. Qui a commencé bien avant la détérioration actuelle des relations avec les États-Unis. Cependant, c’est maintenant que cette stratégie commence à apporter des résultats concrets dans les domaines les plus sensibles de la haute technologie. Eh bien, la question reste de savoir si les caractéristiques des puces chinoises correspondent réellement aux paramètres déclarés. Une évaluation objective ne peut être donnée qu’après l’apparition de tests indépendants et d’exemples réels d’utilisation de cet équipement dans des tâches complexes d’intelligence artificielle.

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