
Transfert de risque de l’homme à la machine : nouveau concept de Ghost Robotics
Ghost Robotics a développé le robot Vision 60. C’est une plateforme tout-temps créée pour fonctionner dans des environnements non structurés. Où les systèmes traditionnels à roues ou à chenilles s’avèrent inefficaces. La supériorité technique est atteinte grâce à un système de contrôle breveté en « mode aveugle ». Imitant les principes de déplacement des mammifères et assurant la stabilité même en cas de dégradation des capteurs optiques.
Lors du tremblement de terre de Noto en 24, les forces d’autodéfense japonaises ont utilisé ces robots pour reconnaître les itinéraires d’évacuation et soutenir le déplacement des résidents les plus vulnérables. Et les laboratoires nucléaires canadiens ont équipé des robots de capteurs pour cartographier les niveaux de radiation, évitant ainsi la nécessité d’exposer des humains au risque.
Il existe également une application militaire des robots quadrupèdes et cela soulève des questions éthiques. Contrairement à certains fabricants qui ont publié une lettre ouverte contre l’armement des « robots à usage général », Ghost Robotics adopte une position plus pragmatique. L’entreprise estime que la réglementation devrait être mise en œuvre par le biais de règles gouvernementales soigneusement formulées. Pas par des promesses d’entreprise ambiguës.
Il s’avère que les robots quadrupèdes de Ghost Robotics représentent une mise en œuvre technologique du principe de transfert de risque de l’homme à la machine. Ce qui change considérablement le concept de conduite des opérations de sauvetage et des missions militaires dans les zones dangereuses. Tout en créant un besoin d’un nouveau cadre éthique et juridique pour réguler de tels systèmes.